Vos parents seront prévenus.

Là où il se trouvait, le plancher était mou. Ses pieds s'y enfonçaient. Il devait continuer d'avancer mais bon tu sais ce que c'est quand tes sens te trahissent uniquement en apparence et que réellement le sol t'avale. Tu laisses tomber. Tu te dis tant pis. Je ne me débattrai pas plus qu'il ne le faut, ne ferai pas de scène au super marché devant ces magnifiques étalages de ficoïdes glaciaux délicieusement redécouvert par les gourmets avertis depuis toujours. Tu avances et la courbure de l'espace qui se crée autour de tes souliers brunâtres n'a d'égale que le trouble gratifiant que les passants s'arrachent en découvrant la chance que tu possèdes de pouvoir te mouvoir en un monde au sol plus accueillant. Les dames, plus particulièrement celles qui sont jolies, ronronnent d'envies moites en voyant tout ce qui fait de tes adjuvants sociaux de biens meilleurs baiseurs que toi. Peu importe, voltigeons au gré des oraisons funèbres les plus prestigieuses du continent myope. Proclamons l'ère nouvelle de la progression statique en pleine effervescence de neutralité. Visitons Winnipeg le troisième mardi du mois de mai avec de la strychnine et du persil frais dans nos sacs en bandoulière de marques reconnues. Allons chanter la plus mélodieuse des compositions de Slipknot aux calamars géants des fonds marins. Tu sais ceux qui font dans les dix mètres et dont les ventouses des tentacules arrachés vivent malgré leur amputation, l'impulsion cosmologique persistant dans les atomes la composant, ces ventouses s'aggripent au vivant grâce à la succion avant d'être dévorés par des mouettes en s'accrochant à l'inerte.

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